FrançAfrique. Le mot était dans les discours pendant les rencontres diplomatiques et les conférences internationales. Seulement, ceux qui déclamaient ces discours étaient de loin de se douter du degré d’écœurement devant cette subordination du tout un continent à un pays. Il faut le dire, écœurement, et impuissance aussi.
Il a fallu un homme. En avril 2000, François-Xavier Verschave a publié un livre à l’écho toujours persistant. Noir silence, qui va arrêter la FrançAfrique. Un livre a toujours des effets inattendus. Pour les Africains de France, c’était une claire démonstration que la prétendue impuissance était soit un masque, soit une illusion.
Enfin, quelqu’un l’a dit ! Il était impossible de prendre le métro, le bus, ou un train, sans voir une femme ou un homme plongé de ce livre Noir silence. Il y a ceux qui ont rejoint François-Xavier Verschave dans son association Survie. Des écrivains ont fait ce qu’ils savaient faire le mieux.
Un des résultats, c’est ce recueil de nouvelles Dernières nouvelles de la FrançAfrique, qui rassemble les écrits d’auteurs venus de tous les horizons.
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